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Chapitre 10 - Jeux, paires & Love

Chapitre 10

 

Tétanisée ! Cette annonce merveilleuse, inespérée la tétanisait. Elle n’aurait jamais cru l’entendre un jour. Elle était sûrement en train de rêver. Comment un homme de cette envergure pourrait l’épouser ?

Il y avait bien eu ce baiser, mais ce n’était pas une raison pour lui faire sa demande. Ils se connaissaient depuis un mois uniquement.

Les mains sur ses joues en feu, elle ne prononça aucun mot. Elle se noyait dans les yeux bleus de Christian, transportée par un tourbillon d’émotions contradictoires. Son cœur souhaitait lui dire oui, mais son cerveau la raisonna. Il était encore trop tôt.

De plus, elle ne connaissait pas réellement Christian. Un homme amoureux devrait répondre ou appeler la femme de sa vie au moins une fois par jour. Trois jours sans nouvelles de sa part… et puis, cette demande brusque et inattendue, non elle ne pouvait l’accepter ! Les yeux pleins de gaieté de Christian virèrent à l’interrogation.

Il se redressa et prit les deux mains de Sabrina qu’elle avait gardées contre ses joues. Il l’emmena vers le canapé et la fit asseoir. Il prit le bouquet pour le déposer délicatement sur la table avant de la rejoindre.

— Ma chérie, tu es adorable. Je sais que tu ne t’attendais pas à cela, mais je t’aime et je veux faire ma vie avec toi.

— Christian, déclara enfin Sabrina avec effort, je veux bien devenir ta femme…

Celui-ci l’embrassa, tout joyeux, étouffant la fin de sa phrase.

 

Manuel caressa sensuellement l’avant-bras de Gisela sous son attendrissant regard. Elle était rayonnante depuis l’annonce de son état. Trois mois de grossesse n’avaient pas déformé son ventre plat. Ses seins, à l’inverse, paraissaient encore plus généreux.

— Amore mio, lui susurra-t-il tendrement.

Une légère pression de la main de Gisela dans la sienne lui indiqua son contentement. Elle était heureuse d’être à ses côtés et son chagrin disparaissait peu à peu. Il préférait cela à une dépression.

Son téléphone portable vibra dans sa poche pour la troisième fois. Il était au restaurant et ne voulait pas répondre. C’était certainement urgent, se disait-il en sortant le cellulaire. L’écran montrait le visage souriant de Brice. Celui-ci l’appelait rarement sans raison lorsqu’il était en Italie.

Manuel s’excusa auprès de Gisela et s’éloigna dans le vestibule, pas loin de leur table, tout en rappelant Brice qui avait raccroché.

— Enfin, c’est pas trop tôt ! s’exclama Brice.

— Brice, que se passe-t-il ? interrogea Manuel soucieux.

— Rien de grave, je t’assure. Mais ton Christian Fabre…

— Encore lui ! Mais tu es jaloux ou quoi ? Et ce n’est pas mon…

— Attends, tu connais la dernière ?

Manuel ne prit pas la peine de répondre, car Brice enchaîna :

— Il a demandé Sabrina en mariage.

Manuel en resta interdit. Ce n’était pas possible. Ils se connaissaient tout juste. Et puis pourquoi Brice l’appelait, lui ? Il n’avait que faire de la vie privée de son assistante qui ne lui racontait rien. Elle s’était bien gardée de lui avouer sa liaison avec son diététicien. D’ailleurs, pourquoi se serait-elle confiée à lui ? Il devait absolument remettre ses distances avec elle et revenir à une relation neutre. Plus facile à dire qu’à réaliser avec les incessants appels de Brice !

Manuel regarda vers sa table. Un bel homme s’était approché de Gisela et se pencha vers elle. Quel culot !

— Tu m’écoutes ?

— Oui, oui, affirma Manuel dont les yeux ne quittaient pas le couple. Et qu’attends-tu comme réplique de ma part ?

— Quelle a été sa réponse, par exemple ?

— Je présume qu’elle a dit oui. Christian est un homme convenable pour notre chère Sabrina, rétorqua-t-il d’un ton cinglant sans s’en rendre compte. C’est elle qui t’en a parlé ?

— Non, pas cette fois-ci. Anabella m’en a touché deux mots aujourd’hui. Elle aussi pense qu’il va trop vite.

— Tu veux mon avis ? Ce ne sont pas mes affaires. Et j’ai d’autres préoccupations en tête si tu vois ce que je veux dire.

Brice soupira.

— Sache en tout cas que Sabrina a refusé.

Brice coupa la conversation sans attendre le commentaire de son associé. Il était clair qu’il avait dû l’énerver.

Manuel regarda son portable perplexe et referma le couvercle.

Sabrina avait donc repoussé l’offre de ce tombeur. C’était incompréhensible. Mais pourquoi ?

Sifflotant sous les yeux réprobateurs des personnes attablées au restaurant, il s’avança vers le couple. L’homme, le voyant venir, s’éclipsa.

Tout en se rasseyant à sa place, il s’empara de la main de Gisela et déposa un baiser au creux de sa paume.

— Ton plan marche à la perfection, Gisela. Ton homme a mis un pied dans ton filet.

— Grâce à toi, Manuel.

Gisela lui avait révélé le nom du véritable père de son enfant. Elle lui avait demandé son aide pour reconquérir son ex-petit ami. Il existait une chance qu’il soit amoureux d’elle. Manuel avait beaucoup d’affection pour Gisela. Leur aventure était terminée depuis un bout de temps déjà. Bien qu’il l’ait sollicitée à plusieurs reprises, leurs rendez-vous n’étaient restés qu’à un stade platonique. Aujourd’hui, il prenait un malin plaisir à ce petit jeu.

La soirée commençait à peine et les pensées de Manuel se tournèrent assez souvent vers Sabrina.

 

Sabrina leva sa main au-dessus de son clavier. Le brillant du caillou à son doigt jetait des légers reflets par moment, qui, à chaque fois, attiraient son regard.

Après sa conversation avec Anabella, elle avait mûrement réfléchi. Certes, cette proposition d’une vie à deux arrivait un peu trop vite.

« Mais, on ne doit pas faire attendre le bonheur lorsqu’il frappe à notre porte », s’était-elle dit.

Elle avait donc temporisé en acceptant la demande en mariage de Christian à condition d’adopter une période de fiançailles suffisante pour mieux se connaître avant de sauter définitivement le pas. Ce dernier, fou de joie, l’avait fait tournoyer à travers la pièce où ils se tenaient, c’est-à-dire son propre bureau où il recevait les clients de Vis ta forme, avant de l’embrasser pour conclure leur promesse.

Les lèvres de Sabrina s’étirèrent en une petite moue de plaisir. Jérôme, le commercial, avait été le premier à la complimenter pour ses fiançailles. Depuis la fin de la tournée du nouveau projet, elle le suivait de temps en temps dans ses déplacements auprès de la clientèle. Et puis, elle avait également récupéré une grande partie de son travail au bureau lorsque lui-même était sur les routes.

Sabrina avait dit oui à Christian depuis deux mois maintenant. Manuel n’était pas revenu d’Italie et téléphonait en de rares occasions. Toutes ses instructions étaient envoyées par mail. À vrai dire, elle travaillait presque entièrement avec Jérôme. Ce grand jeune homme d’allure maigre avait beaucoup d’humour. Sabrina passait d’excellents moments en sa compagnie lorsqu’ils étaient réunis à son bureau.

Elle avait également bachoté son oral pour son BAFA et avait passé avec succès la dernière étape de son examen. Entre ses soirées avec son fiancé, ses journées au boulot et ses week-ends au Centre des jeunes, elle n’avait plus le temps de s’ennuyer.

Quant à ses autres collègues, Brice était aussi injoignable. Jérôme lui avait appris qu’il était reparti en Italie avec Manuel. Sabrina n’avait pas posé de questions. Anabella était sûrement au courant des raisons qui le maintenaient en Italie, mais elle ne l’avait pas questionnée plus avant. Son petit bonheur tout neuf avec Christian la préoccupait plus. Il l’assistait toujours dans son régime devenu plus souple maintenant. Ses séances de natation se poursuivaient toujours avec Ibrahim. En revanche, elle ne voyait pratiquement plus Janice, la comptable.

« Tant mieux, au moins je n’aurais pas à faire l’hypocrite », se dit-elle en finissant un compte-rendu de sa dernière sortie avec Jérôme.

Mais elle aurait mieux fait de tourner sa langue dans sa bouche, car, précisément, Janice frappa à sa porte entr’ouverte et entra sans attendre sa réponse.

— Bonjour, Sabrina, je passais pour vous prévenir de la soirée de la semaine prochaine.

— Bonjour, Janice. Quelle est donc cette soirée ?

— Manuel vient de me téléphoner. Il a décidé de réunir tout le personnel vendredi prochain. Il faudrait que vous m’aidiez à mettre en place l’organisation, car je n’y arriverais pas toute seule. Je suis en pleine période fiscale.

— Elle a un caractère détente ou informatif cette soirée ?

— Les deux, je pense. Une bonne nouvelle à fêter. La dernière campagne a été une totale réussite et il tient à féliciter tout le personnel. Sans doute a-t-il d’autres informations à nous communiquer, mais je n’en sais pas plus.

— Très bien, avons-nous un budget à respecter ?

— Oui. Le voici. Je vous ai inscrit le montant alloué.

Janice lui tendit un document.

— Vous vous chargez du traiteur et d’avertir tout le monde et moi, je pourrais ainsi m’atteler à mes dossiers urgents.

— Vous voulez dire que je dois m’occuper de tout, de A à Z ?

— J’en ai bien peur. Jérôme m’a dit que vous n’aviez pas tellement de dossiers qui réclament votre attention et que vos visites à l’extérieur étaient espacées. Je vous remercie donc de faire le nécessaire. Je retourne à mes chiffres.

Sabrina garda en mains la feuille que lui avait remise Janice et, la bouche ouverte, observa celle-ci disparaître de sa vue.

« Quel toupet ! Si c’est cela lui donner un coup de main ! Une réception habillée avec orchestre, de près de 150 personnes, pas moins, avec tout le personnel de Province et certains clients privilégiés à inviter ! »

 

Sabrina poussa la porte d’entrée de la Chicken Pizza.

C’était bien la première fois qu’elle se rendait dans la ville résidentielle d’Eaubonne du département du Val-d’Oise. Les jeunes gens qu’elle croisait dans les rues n’étaient en rien des délinquants et partaient à l’école avec leur cartable dans le dos.

Un jeune homme se tenait derrière le comptoir et s’activait à préparer les différents réservoirs en acier d’ingrédients. À cet instant, il coupait des tomates. Il releva la tête à son entrée.

— Bonjour, Mademoiselle. Je suis désolée, mais nous ne sommes pas encore ouverts.

La vingtaine, sourire avenant, ce brun au teint hâlé était typé maghrébin.

— Bonjour, répondit Sabrina. Je sais cela, mais je dois rencontrer Salim pour parler affaires. Il est au courant.

— D’accord, vous êtes donc Sabrina. Je suis l’associé de Salim. Enchanté de faire votre connaissance.

— Enchantée également, monsieur.

— Prenez place, je vais l’appeler… Salim ! cria-t-il.

— J’arrive, j’ai entendu. N’oublie pas que je suis dans la pièce à côté !

Salim émergea de l’endroit où il était. Un rideau de perles faisait office de porte. Plutôt costaud, ce grand gaillard devait mesurer 1 m 90 avec un bon embonpoint tout comme sa mère Malika.

— Salut, Sab ! Que veux-tu boire ?

— Un verre d’eau tout simplement.

Salim se dirigea vers le frigo. Il en sortit une bouteille d’eau et une canette de coca. Il attrapa, au passage, deux gobelets sur une étagère et déposa le tout sur la seule table ronde de la pièce. La pizzeria proposait uniquement de la vente à emporter. La devanture rouge vantait la réclame : Une pizza achetée = Une pizza offerte.

Des souvenirs, où de temps à autre, Salim lui apportait une méga pizza qu’elle mangeait avec sa mère, traversèrent fugitivement les pensées de Sabrina. Salim refusait systématiquement l’argent que sa défunte mère lui proposait. Le jeune homme, plutôt débrouillard en affaires, tenait seul la pizzeria avec son associé.

— Que puis-je faire pour toi, Sabrina ?

Salim lui versa son eau dans son gobelet avant de se servir son coca. Elle saisit son verre qu’elle porta à ses lèvres. L’eau rafraîchissante désaltéra sa gorge sèche.

— Tu as déjà fait des réceptions pour des grandes entreprises. Pourrais-tu t’occuper de la réception qu’organise Vis ta forme pour vendredi de la semaine prochaine ? Je sais que le délai est court, mais je sais également que tu es très sérieux en affaires.

Trouver un organisateur de soirées dans une Pizzéria n’était pas commun, mais Salim était la personne idéale. Sabrina avait une foi absolue en son savoir-faire.

Sabrina sortit un chèque de son sac et le lui tendit.

— Voici le montant de vos honoraires pour environ 150 personnes. Je suppose qu’il faudra des serveurs et d’autres aides. Mais je te laisse juge.

Salim resta sans voix. Sabrina interpréta mal son mutisme.

— Si ce n’est pas assez, tu peux me faire un devis. Ou bien, peut-être que le délai est un peu trop juste ?

Elle jeta un coup d’œil à son associé. Il n’écoutait pas et semblait absorbé par ses préparations.

Salim sortit de sa torpeur.

— C’est même plus qu’il n’en faut. Tu devrais refaire un chèque avec la moitié de la somme.

Sabrina secoua la tête.

— Je veux que tu te surpasses et que tout soit parfait.

— Ne crains rien de ce côté. Nous serons donc de la partie. On s’occupe de la décoration avec ce prix-là ?

Sabrina éclata de rire.

— Non pas du tout. Vous vous chargerez de la partie traiteur, c’est déjà beaucoup. Mais connais-tu quelqu’un de confiance pour la décoration ? Cela se fera dans les locaux de la société à Paris.

— J’ai une amie qui s’occupe de l’organisation des mariages. Très douée, elle peut t’arranger cela surtout qu’elle est à la recherche d’un travail.

— Peux-tu lui demander de venir demain matin à cette adresse ?

Sabrina griffonna sur un papier l’adresse de l’agence.

— La fête se déroulera dans la soirée de vendredi à partir de 19 h.

Salim acquiesça en signe d’assentiment.

— La fête que donne ton patron, ne serait-ce pas pour annoncer ses fiançailles avec le mannequin ? questionna Salim.

— Mais de quoi tu parles ? s’enquit-elle abasourdie.

Salim se leva et alla vers un porte-revues installé près de plusieurs tabourets. Il farfouilla pendant une minute avant de tirer triomphalement le magazine.

— C’est maman qui me les donne pour faire patienter la clientèle pendant leur commande. Le voici ! s’exclama Salim en poussant l’objet vers elle.

Salim ouvrit la revue et la feuilleta à la recherche de l’article qu’il avait lu. Mais il devait se tromper de personne. Manuel Torente n’était pas une célébrité. Quel journal pourrait s’intéresser à sa vie ?

Une photo montrait une belle blonde au bras de Manuel Torente. Une légende annonçait les fiançailles du couple. L’heureuse fiancée exhibait son énorme solitaire au journaliste. Manuel, quant à lui, affichait un sourire radieux en couvant sa future femme du regard.

Sabrina jeta un coup d’œil à sa montre, mal à l’aise.

— C’est lui, en effet. Bon, je dois y aller. Merci de m’avoir reçue et tu feras un gros bisou à ta maman. Si tu as des questions, tu as mon numéro.

— Je n’y manquerai pas. Viens à la maison un de ces jours. Tu lui manques.

— OK, alors, à la semaine prochaine, messieurs !

Les mains dans les poches de sa veste en cuir, Sabrina revoyait l’image des deux tourtereaux. Elle aurait dû être contente pour son patron. Maintenant, elle connaissait la cause de ses absences prolongées. Elle le croyait croulant sous le boulot alors qu’il était en superbe compagnie ! Sa future correspondait bien aux normes de Vis ta forme. Et elle ? N’avait-elle pas fait beaucoup d’effort pour devenir comme cette femme ? Elle était encore loin de faire un 36 avec sa taille 40… bientôt 38 s’enflamma-t-elle ! Manuel ne l’avait pas vue durant de longues semaines. Il serait surpris de sa métamorphose.

Pourquoi donc s’inquiétait-elle toujours d’avoir son opinion ? Il était le seul à rester indifférent à ses efforts, c’était sans doute la raison.

« Quelle idiote, je fais ! Il se fiche pas mal de suivre les progrès de son insignifiante employée concernant son régime. D’autant plus que la campagne publicitaire pour laquelle j’ai posé est maintenant terminée. »

 

Manuel contemplait la piscine bâchée par la fenêtre. Le printemps italien lui donnait une envie folle de tout chambouler. Il était impatient de rentrer en France pour plusieurs raisons. L’amant secret de Gisela se faisait désirer. Ils avaient dû recourir à des fiançailles publiques pour le pousser dans ses derniers retranchements, en vain jusqu’à présent. L’homme avait bien fait quelques apparitions aux soirées branchées que donnait Carina, la sœur de Gisela. Mais, somme toute, il n’avait plus osé l’approcher comme la dernière fois au restaurant. Et puis, maintenant, la grossesse de Gisela était bien visible.

« Peut-être qu’on s’y est mal pris, songea-t-il. Il aurait peut-être mieux valu jouer cartes sur table. Il croit sans doute qu’elle est enceinte de moi. Je ne savais pas Gisela aussi sentimentale. »

Elle lui avait confié que, même enceinte d’un autre, si un homme était amoureux d’elle, il aurait tout fait pour l’avoir. Ils avaient donc continué. Jusqu’à quand ?

La fièvre joueuse qui l’avait habité à déployer cette comédie du bonheur l’irritait un peu maintenant. Il en avait assez d’être confiné en Italie à attendre. D’autant plus que Brice, au courant de l’histoire, était venu lui prêter main-forte. Et puis, ce dernier avait, comme à son habitude, testé de nouveaux appareils techniques de musculation.

« Un souffle innovateur à notre société basée en Italie. »

Il avait décidé d’importer le concept en France.

« Au moins, les affaires ne pâtissent pas de cette retraite forcée. »

Il se détourna de la fenêtre pour s’asseoir dans son fauteuil. Il était dans son bureau, à son hôtel particulier, à Gênes. Son séjour ici lui avait permis également d’investir dans une chaîne de restaurants gastronomiques. Il avait déjà réfléchi à cette possibilité quelque temps auparavant. Et là, un financier lui avait proposé une affaire en or à développer en partenariat. Il n’avait pas hésité une minute.

Et, contrairement à ce que pensait Sabrina, son patron avait véritablement des journées chargées en affaires.

Manuel caressa sa joue fraîchement rasée. Sa mâchoire volontaire se raidit légèrement lorsque sa main se porta sur un message près du téléphone. Il s’y pencha pour le relire. Jocelyn Menard, l’éducateur du Centre pour jeunes en difficultés, avait essayé de le joindre. Une des raisons majeures qui l’incitaient à rejoindre la France.

Le jeune Frédéric avait disparu.

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